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Quelles sont les 5 devises qu’un soignant doit connaître pour survivre à tout ?

Devenir soignant était une évidence pour vous. Vous aimez les autres et avez envie de leur apporter l’attention, les soins et l’écoute dont ils ont besoin. Malgré la force et la motivation qui vous animent, votre optimisme en prend un sacré coup pendant les services les plus éprouvants. Vous êtes humain et relativiser les journées difficiles n’est pas toujours facile. Découvrez les 5 pensées positives d’un soignant qui garde le moral en toute circonstance… ou presque !
5 devises qu'un soignant doit connaître pour survivre à tout

Mon travail reste au travail

Infirmier, aide-soignant ou sage-femme, vous vivez chaque jour des émotions fortes et votre quotidien est tout sauf monotone. Entre les tâches routinières, les départs qui vous mettent du baume au cœur et les mauvaises nouvelles qui rythment vos services, vous êtes parfois psychologiquement à bout. 

Pour supporter les journées pénibles et affronter les suivantes en parfaite condition, gardez en tête que le travail reste au travail. 

Vos journées sont suffisamment longues, inutile de ressasser une scène déplaisante une fois rentré chez vous.

Déconnecter vous permet de profiter de votre temps libre et de vos proches tout en vivant plus sereinement votre quotidien de soignant.

Je ne peux pas régler tous les problèmes

Pour les patients, vous représentez une oreille compatissante et un sourire face à des médecins souvent pressés. Même si vous semblez détenir la solution à tous les problèmes, ce n’est pas le cas. Pour vous épanouir dans votre quotidien de soignant, acceptez d’être parfois absent, imparfait ou de déléguer. 

Vous n’avez pas la responsabilité de tous les maux de vos patients. Ils doivent le savoir, mais vous aussi. 

Faites de votre mieux avec le sourire, et pourquoi pas une bonne dose d’humour, et ça sera déjà beaucoup.

La vie n’est ni facile ni juste

Si la vie était juste, il n’y aurait pas d’enfants malades ni de personnes qui souffrent ou combattent des pathologies graves. Malheureusement, la vie est parfois belle à vous faire monter les larmes aux yeux, et souvent triste à vous demander pourquoi vous avez voulu devenir infirmier ou aide-soignant.

Vous l’avez appris pendant vos études et votre stage, mais rappelez-vous cette pensée positive : face à la santé et la maladie, la justice n’existe pas. Vous n’y pouvez rien.

J’ai le droit de faire une pause

Entre journées bien chargées et heures supplémentaires, il vous semble que vous n’avez pas vu votre logement ni votre conjoint depuis longtemps. Toujours disponible et prêt à rendre service, vous acceptez toutes les faveurs que l’on vous demande.

Comme tout le monde, vous avez droit à une pause, même si les effectifs sont réduits et que l’on vous assure que sans vous rien ne pourra fonctionner correctement.

Votre santé en dépend aussi. Ayez cette pensée positive lors d’une journée difficile : après cette tâche, je m’accorde un moment pour moi ! 

Une pause café, une journée off ou réellement quelques jours de repos vous feront le plus grand bien. 

Je ne suis pas seul dans cette situation

Tandis que tout le personnel soignant s’active autour de vous, vous pensez être le seul à être à bout et à enchainer les problèmes. 

Patient récalcitrant, matériel manquant, difficulté à réaliser correctement une tâche simple, comme la pose d’une perfusion, en bref, rien ne va aujourd’hui.

Prenez quelques secondes pour vous détendre et faire le vide dans votre tête. Une réflexion positive doit vous traverser l’esprit : je ne suis pas seul dans cette situation. 

Vos collègues font sans doute bonne figure, mais il y a peu de chance que leur service se déroule à la perfection si pour vous rien ne va.

Relativisez. Respirez. Accordez-vous quelques minutes agréables. Souriez et terminez votre journée aussi bien que possible. Demain est un autre jour. Meilleur ? Sans aucun doute.

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