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Soignant : comment savoir si vous êtes à bout ?

Entre situations stressantes, journées interminables et patients difficiles, votre quotidien de soignant met votre corps à rude épreuve. Rejoindre le monde médical répond souvent à une envie de donner de sa personne, d’aider les autres et de soulager les malades. Toutefois, comment vous sentez-vous de votre côté ? Comment savoir que vous êtes à bout et que vous aussi avez besoin d’aide ? Découvrez les signes annonciateurs d’un burn-out et comment reprendre le dessus.
Soignant comment savoir si vous êtes à bout

Pourquoi le métier de soignant ressemble-t-il à un grand huit ?

Venir en aide aux autres apporte un sentiment d’accomplissement et la satisfaction d’être utile. Vous aimez votre métier et vous donnez chaque jour le meilleur de vous-même. Vous gagnez également beaucoup sur le plan humain à travers des rencontres et des échanges riches d’enseignement.

Néanmoins, physiquement et psychologiquement, l’épuisement vous guette, sans même que vous n’en preniez conscience :

  • Vous multipliez les tâches et n’hésitez pas à venir en aide à vos collègues
  • Vous travaillez souvent dans l’urgence
  • Vous devez parfois prendre des décisions cruciales et rapides tout en vous assurant la validation du corps médical
  • Vous enchainez les heures de travail sans même savoir à quand remonte votre dernière pause
  • Certains patients ne vous ménagent pas et peuvent faire preuve d’irrespect ou d’agressivité

La fatigue physique additionnée de stress et de manque de reconnaissance vous épuise, mais comment savoir que vous êtes à bout ? Identifiez les signes qui prouvent que vous êtes sur le point de craquer.

Quels signes doivent alerter sur un burn-out en tant que soignant ?

Vous avez l’habitude d’être plus fatigué que vos amis qui ne font pas partie du monde médical. Vous plaindre un peu de votre quotidien lors d’un déjeuner en famille ne vous semble pas annonciateur d’un réel mal-être.

Néanmoins, petit à petit des signaux d’alerte qui se cumulent signifient en définitive que vous n’en pouvez plus :

  • Des insomnies malgré un niveau de fatigue proche de l’épuisement
  • Une irritabilité face aux situations du quotidien, même en dehors du contexte professionnel
  • Le besoin d’être seul alors que vous aimiez voir vos amis et vos proches
  • L’absence d’intérêt pour des activités que vous affectionnez 
  • Une boule au ventre qui ne vous quitte plus
  • Des difficultés de concentration
  • L’impression de ne plus réussir à gérer vos tâches, même les plus simples

Ces signes représentent une menace pour votre équilibre physique et mental. 

Ils contribuent aussi à mettre vos patients en danger. Une erreur dans le domaine médical peut avoir de lourdes répercussions sur les malades. 

Face à un manquement dans vos fonctions, vous regretteriez amèrement de ne pas avoir pris en compte les signaux d’alerte que vous envoyait votre corps depuis des semaines.

Comment gérer l’épuisement du personnel médical ?

Même si vos journées sont prenantes, n’oubliez pas de séparer travail et temps libre. Quand les portes de l’hôpital se referment, changez-vous les idées.

Si vous ressentez une grande lassitude face à de nouvelles tâches pour lesquelles vous pensez manquer de compétences, n’hésitez pas à en parler à votre supérieur qui pourra vous faire suivre des formations spécifiques. Plus à l’aise, votre quotidien sera facilité.

Quoi qu’il en soit, ne restez pas seul face à une situation qui vous dépasse. Parlez-en à votre conjoint, à vos enfants, à vos parents ou à vos amis les plus soucieux de votre bien-être. 

Votre médecin traitant représente également un interlocuteur de choix. Il commencera par vous prescrire du repos. Si la situation l’exige, il pourra vous orienter vers un psychologue qui connaît parfaitement les difficultés auxquelles sont confrontés les soignants.

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